Sarah JOURNEE Communication ambassador

Sarah JOURNEE  Communication ambassador

English version

  • Your name: Sarah Journée (I know you, english speaker, won’t try dumb jokes on my names, so it’s ok)
  • Your position in Doctoneuro: Communication ambassador 
  • Your educationAfter 2 years in Strasbourg for my undergrad (and a year in Architecture, but let’s not talk about that), I decided I was bored of the french system, so I went abroad in Coventry (UK) for my third year as an Erasmus student. Then, as I was missing Strasbourg (but not the french system) and because I fell in love with the Brain, I came back to Strasbourg to integrate the Joint Master in Neuroscience. I did my first and third semesters in Strasbourg, the second one in Freiburg (Germany), and because to have lived in three countries before 25 is not enough I went to Helsinki (Finland) meet some finnish people and reindeers (mostly them) for my Master’s thesis. So if you’d like some travel tips, text me !

  • What you're currently doing:
    The JMN wasn’t hard and stressful enough, so I thought “A PhD? Why not”. On the more serious side, my Master’s degree only wasn’t enough for me to become a researcher and a PhD was the obvious next step for me. I work on the role of the anterior cingulate cortex to lateral habenula pathway in chronic-pain induced depression.

  • What brought you to do that:
    I got a bit ahead of myself in the last question, but I’ll fill that one up quite easily. During my Master, one of our lecturer was Ipek Yalcin, super nice, smart, everything; and she told us she was working in the depression field. As I was at that time obsessed with depression, anxiety, addiction and circadian rythms (apart from that I’m ok, I promise) and I had to make a choice for my M1 internship, I asked her and she accepted. The subject was perfect, the team nice, and as I am fascinated by optogenetics since I heard about it during my undergrad, when she offered me to do a PhD with her, there wasn’t much to think about!

  • What you'd like to do after that:
    My second, third and maybe fourth year of PhD, then we’ll see if I still have IT… For now, I’d like to become an academic researcher, maybe in France, maybe abroad, but who knows what the future holds? I keep my options open, and something more related to science communication might be a good option too!

  • What brought you to invest yourself in Doctoneuro:
    The president, as she sits next to me in the office she harassed me until I said yes. Just joking. For real, I’ve always liked to invest myself in different associations or projects. I like to keep myself busy, and if I can do that by being of help to others, that’s a nice addition! As a PhD student in neuroscience, Doctoneuro was obviously the right choice.

  • What are your projects/objectives for Doctoneuro:
    Keeping it together is a good start. For my part I’d like to improve the communication based on what we already have, to maybe attract more people to our various events: Master students, PhD, post-docs, PI, neighbours, whoever would like to join mainly. One of this board’s goals that is dear to my heart as a former student in the JMN (and thus considered as non french-speaking) is to include even more all the non french-speaking people, which is a good job for the communication pole to start with!

  • Final words?
    "Sometimes science is so difficult it makes me sad.” Nathan W. Pyle. Note the word “sometimes”, which implies that most of the time science is maybe “just” difficult, which makes you even more eager to decipher its secrets… and happy when you do!

French version

  • Ton nom : Sarah Journée (n’essaie pas les blagues sur mon nom ou prénom, je t’assure qu’elles ont déjà toutes été faites)
  • Ton poste à Doctoneuro : VP communication
  • Ton parcours scolaire : Après deux ans à Strasbourg pour ma licence (et une année en architecture qu’on passera sous silence), j’ai décidé que j’en avais marre du système français, alors je suis partie faire ma troisième année à Coventry (Royaume-Uni) en tant qu’Erasmus. Ensuite, comme Strasbourg me manquait (mais pas le système français) et parce que je suis tombée amoureuse du Cerveau, je suis revenue à Strasbourg pour intégrer le Joint Master in Neuroscience. J’ai fait mes premier et troisième semestres à Strasbourg, le second à Freiburg (Allemagne), et parce que d’avoir vécu dans 3 pays différents à moins de 25 ans ne me suffisait pas, je suis partie à Helsinki (Finlande) pour rencontrer des Finlandais et des rennes (surtout eux) pour mon stage de M2. Donc si vous voulez des conseils de voyage, contactez-moi !

  • Ce que tu fais actuellement :
    Le JMN n’était pas assez dur et stressant, alors je me suis dit « Un doctorat ? Pourquoi pas ? ». Plus sérieusement, mon diplôme de master n’était pas suffisant pour que je devienne chercheuse et le doctorat était l’étape suivante la plus logique pour moi. Je travaille sur le rôle de la connection entre le cortex cingulaire antérieur et l'habenula latérale dans la dépression induite par une douleur chronique.

  • Ce qui t’as amené à faire ça :
    Je me suis un peu emballée pour la question précédente, mais cette réponse sera facile à remplir. Pendant mon master, une de nos intervenantes était Ipek Yalcin, très gentille, intelligente, tout ; et elle nous a dit travailler dans le domaine de la dépression. Comme j’étais à ce moment-là obsédée par la dépression, l’anxiété, l’addiction et les rythmes circadiens (à part ça je vais bien, promis), et que j’avais à faire un choix pour mon stage de M1, je lui ai proposé et elle a accepté. Le sujet était parfait, l’équipe sympa, et comme je suis fascinée par l’optogénétique depuis que j’en ai entendu parler en licence, quand elle m’a proposé de faire un doctorat avec elle, je n’ai pas eu à me poser trop de questions !

  • Ce que tu veux/penses faire après :
    Ma deuxième, troisième et potentiellement quatrième année de thèse, après on verra si j’ai encore ça en moi… Pour l’instant, j’aimerai me lancer dans la recherche académique, peut-être en France, peut-être ailleurs, mais qui sait ce que l’avenir nous réserve ? Je garde mes options ouvertes, et quelque chose plus dans le domaine de la communication scientifique pourrait aussi être une bonne option !

  • Ce qui t’a amené à t’investir dans Doctoneuro :
    La présidente, comme elle est assise à côté de moi dans le bureau, elle m’a harcelée jusqu’à ce que je dise oui. Trêve de plaisanterie, en réalité, j’ai toujours aimé m’investir dans différentes associations ou projets. J’aime me garder occuper, et si je peux faire ça en aidant mon prochain (c’est beau ça), c’est un plus ! En tant que doctorante en neurosciences, Doctoneuro était évidemment le juste choix.

  • Tes projets/objectifs dans Doctoneuro :
    La maintenir en un seul morceau c’est un bon début. Pour ma part, j’aimerai améliorer la communication sur la base solide qu’on a déjà, pour pouvoir potentiellement attirer plus de monde à nos divers événements : étudiants de master, doctorants, post-docs, PI, voisins, qui voudra se joindre à nous en fait. Un des objectifs de ce bureau qui me tient à cœur en tant qu’ancienne du JMN (et donc considérée comme non-francophone) est d’inclure encore plus tous les non-francophones, un bon job pour le pôle communication !

  • Le mot de la fin :
    « Parfois la science est si difficile que ça me rend triste. » Nathan W. Pyle. À noter, le mot « parfois », qui laisse entendre que la plupart du temps, la science n’est peut-être « que » difficile, ce qui te rend encore plus désireux de décrypter ses secrets… et heureux quand tu y arrives !